Experts-comptables : ne ratez pas le train de la comptabilité carbone !

Experts-comptables : ne ratez pas le train de la comptabilité carbone !
Publié dansStart-ups, Transformation digitale

Alors que le champ d’application de la comptabilité carbone est amené à s’étendre massivement et très rapidement dans toutes les entreprises, les experts-comptables peuvent et doivent être aux avant-postes de ce nouveau marché. Quels sont les derniers apports de la tech pour proposer aux clients de votre cabinet une prestation à forte valeur ajoutée ?

Une extension naturelle du métier d’expert-comptable

L’information réglementaire des entreprises comportera de plus en plus d’éléments extra-financiers, ce qui positionne les professionnels du chiffre sur deux grands enjeux : d’une part, faire le lien entre la finance et l’extra-comptable, et d’autre part, jouer un rôle de réassurance quant à la véracité des chiffrages publiés. « Les experts-comptables jouent déjà ce rôle de passeurs et de tiers de confiance, c’est pourquoi la comptabilité carbone est une extension naturelle de leur métier », estime Alexis Normand, cofondateur de l’entreprise Greenly dont la technologie permet de réaliser des bilans carbone de manière digitalisée et fiable. L’import du fichier des écritures comptables dans le logiciel Greenly permet d’automatiser la majeure partie du travail pour les PME. Simplement en apprenant à analyser autrement les données déjà à leur disposition, la profession peut jouer un rôle centrale dans la transition énergétique.

Un marché en croissance rapide
– La Stratégie nationale bas carbone, qui a fixé un objectif de réduction de 50 % des émissions carbone d’ici 2030, se décline par secteur d’activité.
– Le seuil des entreprises ayant l’obligation de publier un bilan carbone est en train de passer progressivement de 500 salariés à 250 salariés, voire 50 salariés pour les entreprises ayant perçu une aide de l’État.
– Les donneurs d’ordre exigent un bilan carbone de leurs sous-traitants, qui en font de même avec leurs fournisseurs.
– Les attentes des consommateurs se font plus fortes dans la tech, le textile ou encore l’alimentaire.

Quel apport de la technologie ?

L’ADEME explique depuis plusieurs années déjà comment analyser les frais fournisseurs pour dresser le bilan carbone de son entreprise. Cependant, la démarche est fastidieuse et non exhaustive, tandis que les nouvelles technologies permettent de traiter des données à grande échelle, de manière automatisée et avec une grande précision. « À partir du fichier des écritures comptables, les coûts sont automatiquement catégorisés, avec une dizaine de lignes possibles pour un fournisseur de plastique, par exemple, et l’outil récupère directement l’empreinte carbone de certains fournisseurs incontournables comme Microsoft. Résultat : il est possible d’automatiser jusqu’à 80 % du travail même pour un grand groupe », explique Alexis Normand. Le scan complet des charges et immobilisations permet ainsi de réaliser un rapport complet en une semaine.

Des opportunités business conséquentes pour la profession comptable
« Même si le coût des bilans carbone est appelé à diminuer dans les prochaines années, les cabinets d’expertise comptable peuvent tabler sur un chiffre d’affaires moyen de 1 000 à 2 000 € pour cette nouvelle prestation, à rapprocher des 148 000 PME que compte notre pays », calcule Alexis Normand. Un marché d’autant plus conséquent que l’enjeu est loin de se borner à la production de chiffres.
Une fois l’empreinte carbone calculée, comment compenser ses émissions ? Faut-il changer de fournisseurs ? Peut-on revoir la conception des produits ? « Les cabinets pourront développer un pôle RSE », ce qui est un atout majeur à la fois en termes de croissance, de fidélisation des clients et de marque employeur.

Pour en savoir plus sur la solution Greenly : https://www.greenly.earth/